PERSONNALITÉS DU GROUPE

GIGN :
Mondialement reconnu comme une des unités d'intervention les plus efficaces au monde, le GIGN est une unité d'élite de la Gendarmerie Nationale française. Ses nombreux succès (près de 600 otages libérés, plus de 1000 criminels capturés ou abattus) au cours des diverses opérations qu'il a été amené à monter en font depuis 10 ans une référence internationale en matière de sécurité des personnes civiles. Le GIGN s'est surtout fait connaître en décembre 1994 lors de la prise d'otage d'un avion d'Air France par le GIA.
7 de ses membres ont péri durant des manœuvres d'exercice, et 2 membres en opération, deux sous-officiers dont un maréchal des logis chef.
Le GIGN est intervenu à l'étranger (Djibouti, San Salvador, Arabie saoudite, pays basque espagnol, Niger, Union des Comores).
Christian Prouteau
Christian Prouteau est un ancien préfet, et colonel de gendarmerie de réserve né le 7 avril 1944 à Béziers.
Christian Prouteau, originaire de la Vendée, fut très vite plongé dans le monde militaire. En raison d'un père colonel de gendarmerie, il grandit dans une caserne.
Il est diplômé de l'école militaire interarmes en 1969 et après un début dans les transmissions il a intégré l’école des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN).
Christian Prouteau est connu pour avoir créé l'unité d'élite de la gendarmerie nationale, le GIGN, le 1er mars 1974 à la caserne de Maison-Alfort. Nommée à l'époque Groupe d'Intervention Régional, cette unité devient le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale.
À l'époque encore jeune lieutenant il se battra avec l'administration pour la reconnaissance par les préfets de région de l'utilité et de la compétence de son unité. Il réussit dans cet objectif grâce à plusieurs missions importantes réussies sous son commandement comme l'affaire de Djibouti en février 1976, Clairvaux ou encore l'hôtel Fesch.
Après la création du GIGN et la venue au pouvoir de la gauche avec François Mitterrand en 1981, le GIGN se trouve pendant un temps menacé en raison de plusieurs rumeurs très vite démenties. Il est obligé de quitter le GIGN après neuf ans de commandement actif. Naît ensuite le Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) en 1982. C'est d'ailleurs à ce moment que l'affaire des Irlandais de Vincennes éclate. Ses relations avec Paul Barril, qui avait dirigé l'opération, ont attiré l'attention sur lui. Un décret du 10 février 1995 le promeut colonel de réserve à compter du 1er octobre 1994.
Après 6 ans de services au GSPR, il se retire et devient préfet hors cadre en mars 1985 .Il est responsable de la sécurité des Jeux olympiques d'hiver à Albertville (1992). En décembre 1993, il est de nouveau nommé préfet hors cadre. Il est admis à faire valoir ses droits à la retraite le 9 février 2009.

Paul Barril

Paul Barril (né le 13 avril 1946 à Vinay, Isère) est un ancien officier de la Gendarmerie nationale, élevé au grade de capitaine, auteur de plusieurs livres sur sa carrière militaire, qui abordent diverses affaires impliquant l'État français.
Commandant en second du GIGN auprès du commandant Christian Prouteau de 1978 à 1980, puis commandant du GIGN par intérim de 1981 à 1982 (le commandant Prouteau ayant reçu pour mission de créer le GSPR). Durant cinq années particulièrement intenses au sein du GIGN, Paul Barril a " arrêté 115 personnes, participé à la reddition de 61 forcenés, neutralisé à mains nues 17 individus armés, libéré plus de 450 otages ".
Après l'attentat de la rue Marbeuf du 22 avril 1982, il participe avec Christian Prouteau à la création de la cellule antiterroriste de l'Élysée. Il est impliqué dans plusieurs affaires retentissantes comme celle des Irlandais de Vincennes qui éclate peu après et l'affaire des écoutes de l'Élysée, révélée onze ans plus tard.
Gendarme jusqu'en 1984, il a commandé le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) pendant deux ans avant de participer à la création de la cellule antiterroriste de l'Élysée sous le premier septennat de François Mitterrand. Jeune retraité militaire, il a ensuite fondé plusieurs entreprises dans le domaine de la sécurité privée. Ses activités en Afrique et plus particulièrement au Rwanda à l'époque du génocide font l'objet de nombreuses controverses.

Philippe Legorjus

Il est le fils d'un d'ouvrier métallurgiste devenu ingénieur et d'une mère enseignante en comptabilité. Après une maîtrise de droit à Caen, il monte à Paris pour des études de criminologie et de théologie.
Le 1er octobre 1976, Philippe Legorjus entre à l'École des fusiliers marins en tant qu'officier de réserve sous contrat. Il en sort très bien classé, passe les stages commando et obtient le " béret vert ". Il intègre alors le commando de Penfentenyo, un des cinq commandos marine. Le 1er décembre 1977, il en devient chef de section. Alors qu'il pensait faire carrière dans la Marine nationale, il doit quitter les commandos en décembre 1977 suite à des restrictions budgétaires [3] .
Recruté en 1978 , il est affecté à l’escadron parachutiste de Mont-de-Marsan.
En 1982, il sort major de l’École des officiers de la gendarmerie nationale (ÉOGN) de Melun. Le 1er septembre 1982 , il rejoint le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) en tant qu'officier.
Du 1er juin 1985 à 1989, il est commandant du GIGN.
Capturé le 27 avril 1988 et relâché le soi-même, il participe aux négociations avant l’assaut de la grotte d’Ouvéa où 27 gendarmes étaient retenus en otage. Selon M. Legorjus, le bain de sang (11 preneurs d'otages sur 19 tués, ainsi que 2 militaires) aurait pu être évité.

En 1988, il est promu chef d'escadron.

Lionel Chesneau

 Je suis Saint-Cyrien de formation. Je suis entré à Saint-Cyr Coëtquidan en 1977, j’en suis sorti en 1979. J’ai fait une année d’application à l’école de Melun, dans la Gendarmerie, ensuite j’ai choisi la Gendarmerie Mobile. J’ai donc fait mes premières armes dans un escadron à Verdun. C’est là, à l’occasion d’un stage, que j’ai rencontré le Capitaine Barril et trois de ses sous-officiers qui, venant encadrer 15 jours de sport de combat, m’ont permis de faire plus ample connaissance avec le GIGN.
A l’issue de ce stage, où un certain courant était passé entre le Capitaine Barril et moi, un an s’est passé et en 1982, au mois d’août, le Commandant Prouteau, à l’époque, démarrant sa mission de sécurité à l’Elysée, m’a téléphoné pour me demander si j’étais toujours dans l’état d’esprit de vouloir tenter ma chance pour entrer au GIGN, question à laquelle j’ai répondu favorablement.
Je suis donc venu passer mes tests comme tous les officiers de cette unité, début septembre 1982. Les tests se sont bien passés puisque j’ai été affecté au GIGN le 1er octobre 1982, date de mon entrée dans cette unité.
Du 1er Septembre 1989 à 1992 il est commandant du GIGN

 Fréderic Gallois

 

Commandant du GIGN de 2002 à 2007.
Titulaire d’un diplôme supérieur de l’Ecole Spéciale Militaire de Saint Cyr, Frédéric GALLOIS a réalisé une carrière d’Officier en Gendarmerie durant laquelle il a principalement servi au GIGN pendant 15 ans. Il est titulaire d’une licence d’économie et d’un Master en Intelligence économique.




 

 






Denis Favier

Il naît le 18 mai 1959 dans le Jura. Lycéen au Collège militaire d'Autun de 1975 à 1978, il intègre l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1980. À sa sortie il choisit la Gendarmerie et intègre l'école des officiers de la gendarmerie nationale EOGN.
Il est ensuite affecté comme lieutenant à l'escadron de gendarmerie mobile de Baccarat. Il retourne ensuite à Coëtquidan comme instructeur, puis prend en 1990 le commandement de la compagnie de Saint-Gaudens. En 1992, il rejoint le GIGN. Le 24 décembre 1994, il mène la libération des otages du vol AF 8969 sur l'aéroport de Marseille-Marignane, opération au cours de laquelle il est blessé.
En 1997, il entre au Collège interarmées de défense. A l'été 2000, il prend le commandement du groupement de gendarmerie départementale de la Haute Savoie, puis de 2002 à 2003 il est chargé de la sécurité du sommet du G8 d'Evian les Bains, suivi d'une réunion avec les chefs d'Etat africains. Il en sera le commandant des opérations avec le commissaire d'Annecy. Après diverses affectations, il prend le commandement du GIGN en septembre 2007. Il participe notamment à la l'opération Thalathine où il est parachuté en pleine mer afin de rejoindre les navires de la marine.
Le 1er juin 2008, il a été nommé général de brigade, devenant ainsi le plus haut gradé ayant commandé cette unité.
Promu général de division à compter du 1er décembre 2010 (décret du 1/10/2010 publié au Journal officiel du 3/10/2010).
Il est marié et père de quatre enfants.
Du 1er Septembre 2007 au 18 Avril 2011, il est commandant du GIGN

Michel Bernard

Michel Bernard, il a passé 11 années opérationnelles en qualité de sous-officier au GIGN. A la suite de cette brillante carrière, il s'est reconverti dans l'écriture, dans son livre, GIGN, le temps d'un secret, il revient sur l'ensemble de sa carrière et retrace par le détail ses missions au Pays Basque, à Ouvéa, en ex-Yougoslavie... Tout est décrit avec discernement, simplicité et humilité sentiment étouffant de la peur, du devoir à accomplir. Blessures, disparition des frères d'armes, manque de moyens, dysfonctionnements d'ordre politique.
Dans un style précis, imagé, inventif, l'auteur nous fait découvrir les coulisses du " Groupe " : un univers de camaraderie où les actions spectaculaires se succèdent sans relâche, où courage, abnégation et respect de la vie sont les valeurs fondamentales. Michel Bernard se révèle un tempérament atypique et attachant. Plein d'humour et de curiosité, il a le goût de la liberté et de la beauté des choses du monde. GIGN, le temps d'un secret est le témoignage d'un " gendarme pas comme les autres ", un homme d'action et de réflexion, un chevalier des temps modernes.

Bernard Meunier

Bernard MEUNIER a passé 15 années au sein du GIGN dont 10 comme négociateur-expert. Il est intervenu sur de nombreux théâtres d'opérations très délicates et notamment sur des détournements d'avion dont le plus connu reste la prise d'otage de Marignane en 1994.
Il est co-dirigeant de la société AGS spécialisée dans la sûreté/sécurité. Intervenant à l'Université ou dans diverses formations il est titulaire d'un DEA en Sciences de la Communication.





Thierry Prungnaud
Thierry PRUNGNAUD, ancien Adjudant Chef du GIGN, héros de la prise d'otage de l'Airbus de Marignane du 26 Décembre 1994. Rappelez-vous, il fut gravement blessé lors de l'assaut, alors qu'il venait de neutraliser 2 des 4 terroristes retranchés dans la cabine de pilotage de l'Airbus A-300, il reçu une rafale de 7 balles de Kalachnikov, subit l'explosion d'une grenade avant d'être hissé quelques minutes plus tard sur le toboggan et être pris en charge par les services médicaux...
Après cette ultime opération, il fut placé en tant qu'instructeur de tir au sein du GIGN pendant quelques années. Aujourd'hui à la retraite il profite pleinement de la vie et continue à exercer le tir au Manurhin.






MEMBRES  DU GROUPE DECEDES EN OPERATIONS

Frédéric Mortier
Frédéric est né le 17 mai 1972 à Pithiviers dans le Loiret. Dès l'obtention de son diplôme de commerce et de comptabilité, il décide, comme son frère, de suivre l'exemple paternel en embrassant la carrière des armes.
 Il est appelé sous les drapeaux en décembre 1990 et fait le choix de servir dans une unité renommée, le 6ème Régiment parachutiste d'Infanterie de Marine à Mont-de-Marsan.
Obtient  brevet militaire de parachutiste et celui de tireur d'élite, accède à celui de sergent, quittera l'armée  pour  poursuivre sa voie au sein de la Gendarmerie nationale. C'est donc ainsi qu'il  rejoint l'école des sous-officiers de gendarmerie de Montluçon dans l'Allier. Il n'a alors que 20 ans mais affiche déjà un tempérament tourné vers l'action. Il s'impose, au sein de sa promotion, par sa motivation, sa capacité de travail et des qualités foncières hors normes.
Au terme de cette période d'apprentissage du métier de gendarme, il est félicité par son commandant d'école pour la qualité de ses résultats. Il choisit alors de servir à l'escadron 12/2 de gendarmerie mobile de Bouliac, en Gironde qu'il rejoint le 20 septembre 1993.
S'intégrant rapidement à la vie en gendarmerie mobile, il poursuit sa formation complémentaire et est admis dès 1995 dans le corps des sous-officiers de carrière.
A sa demande, il obtient en 1996 une affectation à l'escadron 32/2 de Toulouse. Là, compte tenu de ses aptitudes, il trouve naturellement sa place au sein de l'équipe d'intervention de l'escadron et à ce titre, pendant  quatre ans  participe à des missions délicates de maintien de l'ordre et de concours à la gendarmerie départementale. Son sang-froid dans les situations difficiles est particulièrement souligné.
Mais Frédéric MORTIER est prêt à aller encore plus loin dans son engagement. Et c'est sans hésitation qu'il décide d'entreprendre le parcours sélectif pour intégrer le GIGN. Sa démarche est couronnée de succès et il est admis dans ses rangs le 1er août 2000.
Après une formation dense,  dispensée pendant neuf mois, il rejoint en  mars 2001, son groupe opérationnel. Dans le même temps, il intègre la cellule de tir longue distance et suit   également avec succès la formation de chuteur opérationnel.
Dès lors, aux côtés de ses camarades du Groupe, il va participer à nombre d'interventions et être confronté à des situations très délicates, dont en particulier l'arrestation de forcenés retranchés, comme celle survenue en  avril 2002, à Saint-Pierre-de-Plesguen, en Ille-et-Vilaine. Il sera, à ce titre, félicité à plusieurs reprises et se verra décerner les médailles de bronze puis d'argent pour acte de courage et dévouement.
Sa rigueur dans l'action, qui suit toujours une préparation mûrement réfléchie, sa précision dans l'exécution et sa sûreté de jugement sont des qualités unanimement reconnues à Frédéric MORTIER.
Se sentant apte à assumer des responsabilités accrues, il obtient brillamment, en 2004, le diplôme d'arme qui lui permet de se voir confier des fonctions d'adjoint au chef d'équipe puis de chef d'équipe et c'est en toute logique qu'il est promu au grade de Maréchal des logis-chef en 2006.
Frédéric MORTIER avait un caractère bien trempé. Maîtrisant toujours ses émotions, il avait aussi l'humilité de ceux qui connaissent des engagements intenses et éprouvants. Il jouissait de l'estime et de l'amitié de ses camarades. Il était  reconnu de ses chefs.
Le 19 janvier 2007, Frédéric MORTIER décède lors d'une intervention en Haute-Garonne, Ses derniers mots, juste avant l'assaut, en  se retournant  vers l'un de ses coéquipiers il lui dit simplement : " Celui-là, il a blessé [Bruno], il faut qu'on l'arrête proprement ".


Jean-Louis PRIANON

 
On s’y attend toujours mais cela blesse à chaque fois. Même si sauver des vies au mépris de la sienne est la devise du GIGN, le prix à payer, même s’il est accepté de tous ses membres, reste élevé.
Jean-Louis PRIANON, jeune sous-officier âgé de trente ans.
Père de deux enfants au moment des faits, entré au GIGN en 1995, il participait à un assaut destiné à déloger de chez lui un forcené, Gérard Renevier, quarante-cinq ans, souffrant depuis plusieurs années de troubles psychiatriques.
Pour la première fois de son histoire, le Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN), vient de perdre un de ses membres lors d’une opération, le 23 juin 1997 à Valaurie dans la Drôme. Jean-Louis Prianon a été touché sous l’aisselle, la balle se logeant en plein cœur est tombé après 23 mois d’activité et 150 opérations aux quatre coins du monde. C’est la première fois que le GIGN perd l’un des siens en mission.
A titre posthume, le jeune sous-officier a reçu la Médaille Militaire de la part du Président de la République, ainsi que la médaille de la Gendarmerie avec citation, remise par le Directeur de la Gendarmerie Nationale, Monsieur Prévost.
Jean-Louis PRIANON laisse deux enfants et sa femme qui a accouché d’un troisième en décembre 1997.
Titulaire d'un DEUG de lettres, d'un brevet technique d'études militaires de la gendarmerie et d'un brevet d'études militaires supérieures, Thierry Orosco suit les cours du Collège interarmées de défense en 1998 et de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr.
Successivement commandant de peloton en gendarmerie mobile, officier adjoint au groupe d'intervention de la gendarmerie nationale, commandant de compagnie de gendarmerie départementale, il travaille ensuite à l'administration centrale de la gendarmerie comme commandant du bureau organisation, puis de la section études générales à l'administration centrale et chargé de mission au service organisation-emploi.
Commandant en second du groupement de sécurité et d'intervention de la gendarmerie nationale, il est commandant d'un groupement de gendarmerie départementale, chef du bureau défense à l'administration centrale de la gendarmerie. En 2009, il est auditeur au Centre des hautes études militaires (CHEM) et à l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN).
Commandant en second du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) en août 2009, il en est nommé commandant à compter du 30 mars 2011 et prend la suite du général Denis Favier qui est directeur général de la gendarmerie nationale depuis 2013. Thierry Orosco est élevé aux rang et appellation de général de brigade le 1er juin 20113.

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